Mon Parcours...

Didier Fournil , Astrophotographe…

D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours été fasciné, passionné par l’Astronomie.

Dès que j’avais l’opportunité de me retrouver sous un ciel étoilé, je pouvais rester là, des heures durant, à scruter cette voute étoilée, à chercher à en percevoir les moindres détails.

J’étais le petit garçon, qui tous les week-ends, prenait le métro pour se rendre sur les quais de la Seine, dans les magasins d’Astronomie… Je rêvais alors, devant les nombreux télescopes et lunettes astronomiques, et passais mon temps à poser tout un tas de questions embarrassantes aux vendeurs, du genre :

"Comment détermine t ’on le grossissement maximum d’un instrument ?", ou bien encore : 

" Pourquoi le grossissement est’ il  utile pour les planètes, mais totalement inefficaces pour les étoiles ? "

Puis vers l’âge de 15 ans, j’ai acheté mon premier petit télescope, que j’ai vite revendu, pour en acheter un plus gros, que j’ai revendu à nouveaux, pour finalement craquer sur un instrument qui était plus grand que moi !

Assez rapidement, j’ai voulu partager cette passion et être en mesure de montrer aux autres les merveilles qui s' offraient à moi. J’ai donc tout naturellement positionné un boitier photo derrière l’oculaire de mon télescope, shooté, et surprise, la pellicule ne montrait absolument rien ! Manifestement, l’ Astrophotographie était beaucoup plus complexe qu’il n’y paraissait…

Je me suis alors tourné vers la photographie, au point d’en faire mes études, qui m’ont emmenées jusqu’à l’université. Mais cette nouvelle discipline, eu pour effet de me  détourner de ma passion première durant de nombreuses années…

Et ce n’est que récemment, en mars 2014, à l’occasion du passage de la comète Panstarrs, que je me suis à nouveau plongé dans l’Astrophotographie …

Et quelle surprise !!!

J’ai alors véritablement redécouvert l’astronomie, après plus de 20 ans d’avancées  technologiques et numériques. Ces multiples  innovations offrent une approche totalement nouvelle, et permettent notamment grâce aux nombreux logiciels de traitement photo d’obtenir des images d’une définition que l’on ne pouvait obtenir à l’époque que dans les grands observatoires astronomiques, avec des télescopes de 2 m de diamètre !

Vous comprendrez ainsi aisément pourquoi aujourd’hui, je me régale en revisitant le ciel et en photographiant tout un tas d’objets inaccessible pour moi à l’époque, comme les planètes, nébuleuses ou galaxies…