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Avec l’arrivée de l’été, voici le retour des vers luisants (Lampyre). Ce spectacle est toujours magique. Une belle occasion de saisir ces moments uniques, témoins de la beauté mais aussi de la fragilité de la nature qui nous entoure. Cet insecte est menacé d’extinction à cause de la pollution lumineuse. La femelle étire son abdomen bioluminescent vers le ciel, espérant être vue par un mâle. Mais ce dernier peine à percevoir ces faibles signaux lumineux noyés dans l’éclairage urbain.
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Voie lactée vue dans une Lensball |
Photographe de formation, j’aime aborder l’astrophotographie avec des défis purement photographiques, tout en mettant en relation les éléments célestes et terrestres. Cela permet à l'observateur de s'appuyer sur des repères concrets, permettant une lecture immédiate du cliché.
Ici, le défi était de faire apparaître la Voie lactée dans une boule photographique (Ces dernières sont de plus en plus utilisées en photographie pour leur caractéristiques grand angle et artistique)
Pour obtenir un résultat satisfaisant, il faut un ciel absolument exempt de toute pollution lumineuse, et le ciel de Namibie était parfaitement adapté à cela.
La difficulté était aussi de tenir le ballon d’une main, sans que l’on bouge pendant les 20 secondes d’exposition, au risque d’avoir une voie lactée floue... Mais pour cela, j’ai mon petit secret...
Cliché publiée dans la revue "L'astronomie" éditée par la Société Astronomique de France.
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Tour Eiffel sous les étoiles |
Voici encore un défit technique que j'ai souhaité relever: montrer qu’il est encore possible de prendre des photos (en lumière visible) des étoiles d’un centre-ville pollué par la lumière (et d’ailleurs pollution avec des particules fines ce soir de la prise de vue).
Ceci est réalisable sans aucun filtre, mais pour cette prise de vue, et pour optimiser le résultat j’ai utilisé un filtre de réduction de la pollution Hoya Starscape.
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Arche de Spitzkoppe, Namibie. |
L’Arche de Spitzkoppe, situé dans le Damaraland, en Namibie, fait partie d’un amas rocheux de sommets granitiques.
J'aime particulièrement ce cliché, car c'est un cliché "qui parle". Il exprime la sensation unique de l'observateur connecté aux milliers d'étoiles qui constituent notre voie lactée. De plus, le paysage de pierre, surréaliste pourrait nous faire croire que nous sommes içi sur une autre planète...
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M42 - Grande nébuleuse d'orion
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Le vide de interstellaire si bien connu... n'existe pas! Car l'espace est rempli de gaz et de poussières plus ou moins denses, selon les endroits. La gravité, faisant son œuvre, condense cette poussières sous forme de nuages interstellaires, appelés nébuleuses gazeuses, qui émettent ou réfléchissent de la lumière.
Ce cliché résulte de la compilation de 62 clichés pris avec des filtres à bande étroite dans les raies d'émission de l'hydrogène et de l' oxygène (HOO). Il totalise 2h19 de temps d'exposition.
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Nébuleuse de la trompe de l'éléphant |
Voici un autre Nuages interstellaires composés également de poussières. Ce cliché résulte de la compilation de 32 clichés pris avec des filtres à bande étroite dans les raies d'émission de l'hydrogène et de l' oxygène (HOO). Il totalise 2h40 de temps d'exposition.
Lozzi, monté Cinto,Corse. Nous sommes içi à 868m d'altitude. Un petit paradis pour les astrophotographes. Car si la météo y est fort capricieuse, lorsque le ciel se dégage, celui-ci est d'une qualité impressionnante.
Ce cliché met en évidence la rotation apparente du ciel, enregistré pendant 2h00 de temps.
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Observatoire de St Véran |
Voici à nouveau la rotation du ciel, capturée cette fois-ci de l'intérieur de la coupole de l'observatoire de St Véran. 2 heurs d'exposition également ont été nécessaires. Cliché primé "Astrobin"

Les « Dentelles du
Cygne » constituent le plus spectaculaire rémanent de supernova observable
depuis la Terre, autrement dit, les restes de l'explosion cataclysmique d'une étoile super massive (plus de 8 masses solaires)
Le noyau de l'étoile transforme
l'ensemble des éléments à sa disposition (hydrogène, hélium, carbone, oxygène,
silicium…) jusqu'à être exclusivement constitué de fer. Arrivé à ce stade
d'extrême densité, le noyau s'effondre sur lui-même. Les couches externes font
de même avant de « rebondir » sur le noyau et d'être expulsées violemment dans
l'espace.
Dans leurs derniers instants, ces étoiles très massives fabriquent les éléments
atomiques les plus lourds que l'on peut trouver dans la nature (ou,
uranium…)
La supernova des « Dentelles du Cygne » a explosé il y a environ 10
000 ans (période du néolithique sur Terre), et couvre aujourd'hui une
surface angulaire d' une dizaine de degrés carrés, soit l'équivalent d'une
dizaine de pleines Lunes!
On estime que la supernova du Cygne a atteint à l'époque une magnitude
apparente estimée de -11, c'est à dire d'éclat comparable à celle d'une pleine
Lune, mais concentrée en un point !
Imaginons l'impact qu'a pu avoir, sur les hommes du néolithique, l'apparition
d'un astre si brillant qui a pu donner l'impression pendant plusieurs semaines,
voire plusieurs mois, d'un deuxième soleil dans le ciel…
Si ces clichés vous ont tapé dans l'œil 😀, sachez que vous avez la possibilité de commander le cliché de votre choix imprimé sur papier photo de qualité professionnelle.
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